Au poker, il existe un grand nombre de techniques à maîtriser pour espérer gagner de l’argent. L’une d’entre elles, le check raise, est considérée comme une arme efficace pour les joueurs agressifs. Elle consiste à parler avant votre adversaire (checker) et à attendre qu’il mise après vous. Ainsi, vous n’avez qu’à relancer en misant le double ou le triple.
Les différents types de check raise
Avec un check raise en bluff, vous avez la possibilité de volez le pot une fois que votre adversaire a misé. Cette technique est très utile contre un adversaire agressif qui ose miser quel que soit sa main ou le flop si vous checkez avant lui. Aussi, faites un check raise sur le flop avec une main forte quand les blinds sont forts et que vos adversaires sont agressifs. En vous voyant miser en premier de parole, ils sauront que vous êtes en possession d’une bonne main, ce qui les pousseront à se coucher. Lorsque vous avez une main très forte en premier de parole avec des cartes comme une paire d’As ou de Rois, alors que vos adversaires sont agressifs avec des blinds forts, il faut savoir suivre. Vos adversaires vont sûrement relancer. Dans ce cas, il vous faut relancer en pré-flop s’il y a plusieurs adversaires dans le coup afin d’en isoler un. Ainsi, s’il n y en a qu’un, peu importe le flop, complétez uniquement votre relance et faites un deuxième check raise. Votre adversaire va alors gonfler le pot au lieu de se coucher si vous avez relancé en premier de parole.
Après un check, de quel montant faut-il relancer ?
Face à un débutant, sachez bluffer avec un raise 3 à 4 fois supérieur à sa mise afin de le dissuader de suivre. Si vous avez une main forte, il faut le pousser à suivre plus facilement en doublant seulement sa mise. Par contre, face à un bon joueur, faites plutôt l’inverse. En bluff, faites un check raise du double de sa mise pour qu’il pense que vous voulez qu’il paye. Dans le cas d’une main forte, relancez avec 3 à 4 fois sa mise pour lui faire croire que vous voulez voler le pot.