Au poker, les joueurs professionnels se fient, la majorité du temps, à une déduction « surnaturelle » pour gagner une partie. Loin d’être du ressort de la magie noire, lire dans les pensées permet à bon nombre de participants d’intimider ses adversaires et de remporter une belle somme d’argent. Cependant, ce n’est pas gagné d’avance. Pour arriver à une déduction correcte, il faut s’exercer.
La lecture dans les pensées
Aussi fou que cela puisse paraitre, bon nombre d’experts arrivent à faire une bonne lecture des pensées de leurs adversaires. Pour ce faire, ils se fient aux informations recueillies, le style de jeu des engagés autour de la table ainsi que leurs différents types de réaction. Pour maîtriser cette technique, le travail consiste à suivre et à mémoriser scrupuleusement les faits et gestes de l’adversaire. La séance d’observation doit être entamée dès le début de la partie, et cela jusqu’à la fin. Au final, vous aurez en votre possession chaque pièce du puzzle qui vous permettra de voir clair dans le jeu de chacun de vos opposants. Sachant que le poker est un jeu de carte basé sur les informations, l’observation reste la clé pour réussir à lire dans la tête des autres.
L’application en fonction des mains
Pour comprendre rapidement le style de jeu des autres tout en sachant ce qu’ils ont dans la tête, il est de rigueur de savoir lire les mains au poker. Par ailleurs, arriver à cette constatation implique la mise en place d’un éventail contenant toutes les combinaisons et les actions du joueur concerné. À titre de base, un bon joueur classe ses mains en quatre catégories. Les mains monstres et les nuts sont souvent synonymes de relance et de grosse mise. Sachez qu’un brelan entre dans cet éventail. En deuxième position, vous avez les mains composées de top paire, suffisamment valeureux à l’abattage. Viennent par la suite les triages de couleur, les combinaisons puis les bluffs et « Air ». À chacun de ses éventails, il vous faut être capable de lire ouvertement les actions des autres joueurs.